Puisque je suis programmeuse, je suis créative et je planifie et réalise la plupart de mes projets artistiques avec des fichiers numériques. Pour mener à bien ces projets, je dois les programmer et les traiter avec un ordinateur, puis les enregistrer sur un disque dur. Puisqu’ils sont exclusivement numériques, je peux facilement accéder à mes projets et les partager presque sans interagir physiquement avec eux.
Par contre, avec le micro:bit, je peux toucher et manipuler physiquement mes projets. Cette interaction libère ma créativité et m’a permis de voir mon travail sous un nouveau jour.
Ce projet était une nouveauté pour moi. C’était aussi la première fois que je travaillais sur un projet qui n’était pas destiné à mon usage personnel. J’étais donc très nerveuse et j’avais peur de ne pas pouvoir le mener à bien.
À mon grand soulagement, j’ai pu compter sur l’aide et le soutien de mon directeur, Phil (le gestionnaire de services web vedette de KCJ, passé maître dans l’art de faire des expériences avec le micro:bit), qui a conçu le projet de station météo.
La station météo micro:bit construite par Zahraa
Je voulais m’assurer d’avoir le plus de temps possible pour construire ma station météo. J’ai donc commencé à rassembler tout le matériel nécessaire le vendredi, ce qui me laissait toute la fin de semaine pour travailler sur le projet. Cela me laissait même du temps pour me rattraper en cas d’erreur.
J’ai commencé par me rendre au magasin à un dollar situé près des bureaux de KCJ, mais je n’y ai pas trouvé tout ce dont j’avais besoin. C’est à ce moment que j’ai réalisé que tailler la planche de bois soutenant ma station météo et percer des trous de la bonne taille dans les bâtonnets de bois allaient demander un certain savoir-faire. Tout à coup, ce projet apparaissait beaucoup plus difficile que ce à quoi je m’attendais.
J’ai alors compris pleinement la différence entre la réalisation d’un projet numérique et celle d’un projet physique : l’un requiert beaucoup moins de matériel et de planification que l’autre. Heureusement, mon père adore le bricolage et possède plusieurs outils très utiles qui m’ont aidé à franchir les étapes les plus ardues du projet.
Zahraa parle de son travail dans le domaine des STIM lors d'un atelier Coder en classe.
Le samedi matin, j’ai parlé de mon projet à mon père et je lui ai expliqué ce dont j’avais besoin. Il avait tellement envie de se lancer dans le projet qu’il m’a immédiatement demandé s’il pouvait construire lui-même la station météo. Je lui ai évidemment dit non, parce que j’étais tout aussi enthousiaste que lui à l’idée de réaliser mon premier projet de bricolage avec le micro:bit!
Mon père m’a tout de même montré comment tailler des pièces en bois, ce que je n’étais pas encore prête à faire par moi-même. Il m’a également montré comment utiliser une perceuse de façon sécuritaire pour percer des trous dans des bâtonnets de bois, ce que j’ai réussi à faire par moi-même... après avoir cassé 5 bâtonnets.
J’ai vraiment apprécié ce matin passé avec mon père. Nous avons beaucoup ri et discuté de divers projets et idées qui pourraient s’avérer utiles dans la vie de tous les jours. Je n’aurais jamais pensé que cela serait possible dans le cadre de mon travail, mais ce projet micro:bit m’a donné l’occasion parfaite de collaborer avec mon père.
Ce projet micro:bit m’a permis d’élargir mes horizons en me donnant la chance d’interagir physiquement avec mon travail plutôt qu’à travers une interface numérique. Il m’a également permis d’expliquer plus clairement à mon père le type de travail que je fais.
Le lendemain, je suis allée acheter le reste du matériel nécessaire à la construction de la station météo au magasin à un dollar près de chez moi. Dimanche soir, j’étais fin prête à bricoler. Du moins, c’est ce que je pensais.
Alors que je rassemblais le matériel nécessaire et planifiais les différentes étapes du projet, je me suis rendu compte que je n’avais pas acheté de ruban à conduit (« duct tape »), car j’avais oublié de l’ajouter sur ma liste. Or, le magasin à un dollar était déjà fermé et nous n’en avions pas à la maison. Cet oubli m’agaçait, car j’espérais vraiment pouvoir compléter le gros du projet à temps pour lundi. Mon père aussi aurait voulu voir le résultat de mon travail avant que la fin de semaine ne se termine. J’ai tout même fini d’assembler la base. Il ne me restait qu’à fixer le carton au goujon avec le ruban.
La semaine suivante, je n’ai pas eu le temps d’aller acheter du ruban à conduit, alors j’ai fouillé dans les bureaux de KCJ... et j’en ai trouvé! Le ruban en question était d’un orange éclatant, ce qui a rendu mon projet encore plus génial.
Lorsque j’ai finalement terminé mon projet le mercredi soir, j’étais heureuse et fière du résultat. J’avais hâte de pouvoir montrer à tous mon premier projet micro:bit. Mon père était ravi de voir ce projet se réaliser, puisqu’il est habituellement le seul bricoleur dans la maison.
Le vendredi suivant, j’ai apporté le résultat final au travail et je l’ai montré pour la première fois à Phil lors de notre réunion matinale. J’ai beaucoup aimé lui montrer ma version d’un projet qu’il a lui-même conçu et il a beaucoup aimé la voir. Le reste de l’équipe KCJ était également très heureux de voir la station météo, et surtout de pouvoir la manipuler physiquement. Ils m’ont généreusement complimenté pour mon travail, puis ont immédiatement mis la station à l’ouvrage!
Envie d’apprendre à construire votre propre station météo micro:bit? Notre dernière vidéo vous apprendra comment faire à l’aide de la station que Zahraa a construite avec son père!
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